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Dans le cadre de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur, venez assister à une soirée unique en son genre. Une soirée de lecture de poésie par les grands poètes Martine Audet, Jean-Marc Desgent, Roxane Desjardins et François Guerrette, le tout accompagné d'une ambiance musicale.

Tête première, dos contre dos, Martine Audet

Fixer l'image, l'occuper ou s'y dissoudre. Les poèmes de Tête première / dos / contre dos explorent ce qui nous précipite, parfois nous saisi, souvent nous invente. En trois mouvements qui articulent la mémoire de ce qui est advenu et la mémoire de ce qui est à venir, ce livre se veut une rencontre, la rencontre de ces fins qui nous tournent et nous retournent, entre crainte et ravissement, parmi les rêves, là où réellement le coeur bât.

Ciseaux, Roxane Desjardins

Pour faire un poème, prenez des ciseaux. Découpez le sens en formes vertes. Mettez les morceaux dans un sac que vous agiterez doucement. Décantez : « je ne pars pas à la beauté envisageable je ne vends pas / mon corps algonquin // je n'ai qu'une chaise à la place des reins pour rester debout ».
Si hasard il y a, il semble, dans Ciseaux, avoir atteint sa cible tant ce livre étonne par la singularité de ses images, la patiente décortication des mécanismes de l'attachement à laquelle il s'adonne :
« l'éclipse retrouvée sous les décombres / à la rafale on aurait mis une maison : / vingt-quatre phares pris dans un terrier de neige ».

Ne calme pas les dragons, Jean-Marc Desgent

Ne calme pas les dragons représente l'éternel affrontement entre le Bien et le Mal, tout en donnant à lire et à penser que les dragons, nos feux intérieurs, sont peut-être le seul moyen qu'il nous reste pour affronter, individuellement et collectivement, le rouleau compresseur qui se présente à nous sous le masque du Bien.

Mes ancêtres reviendront de la guerre, François Guerrette

Né à Rimouski en 1986, François Guerrette poursuit dans ce quatrième livre sa quête de la fulgurance, nourrie à même les menaces qui pèsent sur la planète et la barbarie qui façonne l'histoire : « à travers mes yeux mes ancêtres voient le monde brûler », écrit-il, tandis que le poète s'affirme comme celui à qui il incombe de toujours « garder ouvertes les paupières » afin de transmettre la mémoire du monde. Au-delà des « couleurs de la fin » dont Guerrette se fait le peintre, Mes ancêtre reviendront de la guerre s'attache à transmettre la foi, si païenne soit-elle, dans la suite des choses, car nous sommes « des êtres et des bêtes chez qui l'espoir est chronique ».

S'il est vrai que, « comme toutes les espèces qui disparaissent », nous devenons ce que voient nos yeux, il est de notre devoir de trouver la beauté où qu'elle se cache; et le poète y parvient, magnifiquement.

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